Seneffe,
Andreas Hetfeld au Centre Adeps La Marlette,
IOA,

Andreas Hetfeld au Centre Adeps La Marlette © LPP / Andreas Hetfeld, Seneffe, 2022 - 1/1

Sur le site préservé et boisé de La Marlette, blotti au creux d’un paysage dessiné par l’homme et marqué par l’industrie, l’attention de l’artiste hollandais Andreas Hetfeld a été attirée par deux pylônes électriques, couverts de lierre et abandonnés depuis une trentaine d’années. Il souhaitait installer sur chacun d'eux des nids évoquant par le choix des matériaux utilisés (l’acier) la fusion entre la nature, l’homme et la technique ; recycler les deux structures et délivrer un message de tolérance. En effet, par la création de ces nids, il questionnait nos manières d’habiter et d’accueillir. Sur le premier pylône, un grand et unique nid s’inspirait des nids collectifs construits par le Républicain social (Philetairus socius), petite espèce de passereau des zones arides du sud de l’Afrique du Sud, hébergeant également d’autres oiseaux. Sur le deuxième, devaient être accrochés de plus petits nids à l’instar de ceux réalisés par les oiseaux de nos contrées et suggérant le « chacun chez soi ».

Ce projet a dû être abandonné suite à l’étude de stabilité des pylônes. La nouvelle proposition s’inscrit dans la continuité de la première en questionnant le rapport homme – nature - architecture. La représentation et la localisation des sculptures ne sont pas fortuites. Accrochées à la façade de la tour d’escalade de la salle de sport, les œuvres en forme de champignon se réfèrent à l’environnement du site et soulignent de façon poétique la fonction du lieu. Conçue durant la pandémie, l’artiste a opté pour des champignons Reishi, utilisés en médecine traditionnelle depuis des siècles en Extrême Orient pour leurs propriétés antivirales et antibactériennes permettant de renforcer le système immunitaire.

 

Liens
IOA La Marlette
Actualité publiée le
30 août 2022