Wallonie-Bruxelles,
Découvrez les projets 2023-2024 du LABEL Cellule.archi,
Bourses,

Dans le cadre de leur premier appel à projets pour des bourses de recherche-action (LABEL cellule.archi,), la Cellule architecture, la Commission des Arts plastiques, Session architecture (CAP archi) et l'Institut Culturel d'Architecture Wallonie-Bruxelles (ICA) ont sélectionné trois projets, qui bénéficieront d'une bourse de 6.000 € et d'un accompagnement de l'ICA pour développer leur recherche-action au cours de l'année 2023-2024.

Tandis que les projets feront l'objet d'une médiation au cours du deuxième semestre de 2024, nous vous dévoilons ici l'objet des recherches soutenues :

Concerto (Florentine Sieux et Stéphanie Perrini)

"Concerto s’intéresse à la partition du projet d’espace ouvert : les musiciens et les instruments choisis visant à la création d’un lieu porteur de sens et d’émotions, d’un récit commun. À travers l’analyse de projets de réaménagement de rues locales en Wallonie et à Bruxelles et la mise en lumière de témoignages, cette étude examine les pratiques, les processus et les outils qui ont contribué à leur transition."

Entre les lignes (Arthur Stache et Tomás Barberá Ramallo)

"De nouvelles manières d’habiter, de nouveaux matériaux, de nouvelles technologies façonnent les territoires ruraux, qui nous sont familiers. Par le biais d'outils d'architecture, cette étude vise à ouvrir le spectre de la notion de ruralité, en la sortant de son modèle d’après-guerre, et à établir un dialogue sur ce qu'est actuellement le cadre bâti rural belge. En arpentant les diverses vallées wallonnes, il s’agira de lire entre les lignes, de crête et de fond, les géographies plurielles qui caractérisent cette ruralité contemporaine. "

Shifting Territories (Every Island et Bebe Books)

"Shifting Territories est une plateforme performative nomade. Elle sert à la fois d'installation mobile et d'espace conceptuel pour le partage des connaissances. Axé sur le concept de domesticité dans le contexte d'un paysage urbain en mutation, le projet remet en question les notions traditionnelles de foyer et d'appartenance.

Bien que la domesticité soit souvent associée aux maisons physiques, le projet soutient qu'il s'agit d'une construction sociale façonnée par les interactions et les performances sociales. Les espaces urbains sont considérés comme des scènes où se croisent et s'accumulent divers gestes performatifs de la domesticité, y compris des activités telles que l'architecture hostile, le squat, la folie immobilière et les manifestations en faveur du logement.

Le projet vise à remettre en question la stigmatisation de la domesticité, en particulier pour les communautés marginalisées, en repensant les manières d'être connecté dans des espaces qui n'appartiennent traditionnellement à personne. Inspiré par le "Manifesto for Maintenance Art 1969 !" de Mierle Laderman Ukeles, il vise à explorer les aspects performatifs et mis en scène du comportement social dans un contexte public."

Les membres du jury se réjouissent des 15 propositions de grande qualité qui leur ont été soumises. Parmi les trois projets sélectionnés, le jury se félicite de la diversité d'échelles, de territoires et de thématiques investiguées. Des projets à suivre.