Mons,
Maison Folie

Née dans le sillage de Lille 2004, Capitale européenne de la Culture, la Maison Folie prend ses quartiers dans une ancienne école gardienne et primaire. Le geste architectural de rénovation signé par l’atelier d’architectes Matador cultive « l’esthétique de la friche ». L’idée est de créer un espace pluridisciplinaire, en perpétuelle métamorphose, qui évolue au gré des projets, des artistes et du public qui la fréquentent.
 
Un lieu chaleureux ouvert à tous, aux familles, aux jeunes, aux moins jeunes, qu’ils soient férus de culture et d’art ou néophytes curieux. La Maison Folie privilégie les projets émanant d’associations culturelles montoises et de la région et se veut un laboratoire, un lieu d’expérimentation culturelle où s’inventent de nouveaux rapports entre art et société.

Le projet a été attribué à l'Atelier d'architecture Matador.

L’objet de la "Maison Folie", concept lancé dans le cadre de "Lille 2004, capitale culturelle" est la réappropriation par la population de friches architecturales à des fins culturelles multiples et foisonnantes : se réunir, jardiner, festoyer, travailler, lire, écouter de la musique mais aussi exposer, faire du théâtre, de la danse, de la musique.

L’entreprise architecturale se confrontait à un vide généalogique et par là même posait une question centrale: qu’elle identité pour ce nouveau concept ? 

Après un travail de clarification programmatique, notre parti s’est articulé autour de diverses thématiques comme la modification des système spatial et distributif, la rupture d’échelle, l’expressionnisme des matières existantes et la traçabilité, le nomadisme du mobilier ou encore la réversibilité de l’espace central. 

Le bâtiment est conçu comme un lieu à s'approprier où toutes les formes de culture convoquées laissent leurs tatouages au fur et à mesure des occupations.