Bruxelles,
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Pour le mensuel de l'architecture du mois de février, Thierry Genicot a rencontré les parties prenantes de l'initiative bruxelloise "Home for Less", visant à trouver des solutions temporaire de relogement dans des bâtiments vides pour personnes sans abri.

Stéphanie Lozet et Chloé Thôme, de l'Îlot asbl, contextualisent le projet dans ses dimensions sociales et sociétales. Les professeurs Denis Delpire et Victor Lévy, qui animent l'atelier Archiconstruite de la Faculté d’architecture La Cambre Horta de l’ULB, reviennent sur les fondements de leur pédagogie : de l'encouragement à l'auto-gestion auprès de leurs étudiants au questionnement du carcan normatif dans le domaine du logement, en passant par les exercices de définition de ce qu'est concrètement un logement de transit. Apolline Vranken, architecte, ancienne étudiante d'Archiconstruite, détaille l'expérience en cours de développement : elle est maintenant chargée du projet "Home for Less" pour la Cellule Capteur et Créateur de Logements Bruxelles de L’Ilot asbl. 

"Le projet Home for Less entend lutter efficacement contre l’exclusion au logement, par la construction de modules de logements démontables placés de manière temporaire dans des bâtiments laissés vides en Région de Bruxelles Capitale (...) des modules de logement (sont) conçus et réalisés par les étudiant.e.s architectes qui devront prendre en compte l’environnement direct et indirect d’espaces vides et travailler prioritairement à partir de matériaux de récupération" (extrait du site de l'Îlot). La phase expérimentale a commencé en février 2017 dans des bâtiments vides appartenant à L’Armée du Salut, pour une période de trois ans.