Vincent Glowinski,
Ottignies Louvain-la-Neuve

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Comme l'indique Vincent Glowinski, le choix du visuel de la pieuvre est en adéquation avec le projet porté par la Maison de Jeunes: "C’est l’opposition entre une morphologie souple, errante et en même temps expansive et dynamique. La jeunesse doit s’adapter, se contorsionner dans les reliefs d’un système qu’elle connait encore mal. Les tentacules comme les huit bras d’un jeune qui touche à tout pour apprendre ce qu’il aime. Un cerveau, huit bras... tout est à l’expérimentation et à l’enrichissement intellectuel! "
Afin de conserver un maximum le noir des ardoises recouvrant les façades, l'artiste décide non pas de peindre un dessin recouvrant intégralement la façade mais "plutôt d’intégrer l’animal dans le décor. Ainsi la pieuvre ne sera pas le bâtiment, mais elle sera sur/dans le bâtiment ce qui ajoutera à sa vraisemblance. Sa présence sera plus forte, elle sera seule sur cette grande surface obscure, abyssale. Le rendu graphique sera l’imitation de celui des radiographies médicales ou des photos prisent à la lumière fluo dans les profondeurs des océans. Ce choix se justifie dans l’intention de jouer avec les transparences et le noir préexistant. Mon souhait est donc de peindre avec des outils qui pulvérisent la peinture à distance pour obtenir une image flottante ne se souciant pas du reliefs des ardoises. Au contraire la pieuvre passera à travers... ou plutôt par dessus la matière et se présentera comme un fantôme. Libre à nous de nous laisser impressionner par sa présence et ses mouvements toujours imprévissibles ou de passer à travers. Il me semble important que ce choix s’offre aux passants."